Le département de la sécurité intérieure (DHS) états-unien va créer un groupe de travail pour « examiner comment la technologie de l’intelligence artificielle peut être utilisée pour protéger le pays de diverses manières [...] tout en réfléchissant aux dommages possibles », rapporte CNBC : 

« Ce faisant, nous veillerons à ce que notre utilisation de l’IA soit rigoureusement testée pour éviter les biais et les impacts disparates, et soit clairement explicable aux personnes que nous servons. »

Le secrétaire du DHS, Alejandro Mayorkas, s'est engagé à éviter toute « utilisation malveillante de cette technologie transformationnelle », et donné deux exemples de la manière dont le groupe de travail aidera à déterminer comment l’IA pourrait être utilisée : 

« L’une consiste à déployer l’IA dans les systèmes du DHS qui contrôlent le fret à la recherche de marchandises produites par le travail forcé. La seconde à utiliser la technologie pour mieux détecter le fentanyl dans les expéditions vers les États-Unis, ainsi qu’à identifier et à arrêter le flux de "précurseurs chimiques" utilisés pour produire cette drogue dangereuse. »

Mercredi, le Commandement central américain (CENTCOM), « qui supervise la mission du pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », relève CNBC, a annoncé avoir embauché l’ancien directeur de Google AI Cloud, Andrew Moore, « l'un des plus grands experts mondiaux de l'IA, de l'apprentissage automatique et de la robotique », pour « servir de premier conseiller sur l’IA, la robotique, le cloud computing et l’analyse de données », et déclaré que Moore « conseillerait ses dirigeants sur l’application de l’IA et d’autres technologies à ses missions et aiderait les groupes de travail sur l’innovation ».